Madame X a fait une chute dans le rayon épicerie-huiles d'une grande surface .

Elle a dérapé sur le sol laissé glissant après, visiblement, le renversement d’une bouteille d’huile par une tierce personne, mal nettoyé par le magasin

Les conséquences de cette chute par glissade, puis choc très violent contre les étagères du magasin, sont importantes :

Madame X s’est fracturée et subluxée la cheville droite et rompu les coiffes des deux omoplates.

Consultant son Avocat, elle apprend que la Grande Surface est responsable du sol et de toute anormalité pouvant l’affecter et engage sa responsabilité de ce chef .

Le régime de la preuve est du reste favorable à la victime car le magasin est gardien du revêtement du sol mis en place et de l’état de celui-ci .

La jurisprudence est constante: un arrêt de la Cour de Cassation du 5 juillet 2006 a condamné la société Y après la chute d’une cliente dans le magasin lui appartenant en raison d’une irrégularité du sol, cassant l’arrêt d’Appel au motif que « Il résultait de ces constatations que le sol sur lequel avait fait chuter la victime présentait une anormalité qui était à l’origine du dommage ».

La Cour d’appel de Versailles a par condamné la société TAPIS SAINT MACLOU, dans un arrêt du 22 novembre 2007 après qu’ait été constatée l’existence d’un sol en résine particulièrement glissant

La Victime devra immédiatement faire effectuer un constat et sauvegarder les témoignages des personnes présentes Votre Avocat saura vous conseiller, et le cas échéant, se chargera d'obtenir votre indemnisation devant les juridictions compétentes