La victime ne doit pas se taire.

Elle a besoin de se faire aider, impérativement.

Si les faits viennent de se produire, il est conseiller de se rendre au plus tôt à la gendarmerie ou au commissariat afin de déposer plainte et conserver le mieux possible, des preuves qui seront importantes.

La victime doit être vue par un médecin qui fera des constatations médicales précises.

Un relevé d'ADN peut être effectué, à partir de spermatozoïdes, ou d'un fragment de peau ou de sang ou de cheveux de l'auteur, que la victime porte peut-être sur son corps.

Ces constatations sont essentielles, que l'auteur soit inconnu ou non.

Si la victime est très choquée, une prise en charge psychologique pourra être organisée rapidement.

Si l'auteur est connu, ou retrouvé, il sera vraisemblablement placé en garde à vue, afin de tenter d'obtenir ses aveux.

Si les faits sont graves, un juge d'instruction sera saisi du dossier.

Pour les faits les moins graves, l'enquête de police s'effectuera sous le contrôle du Procureur de la République, et l'auteur sera jugé rapidement par le Tribunal correctionnel.

Au cours de l'enquête, l'auteur pourra être placé en détention provisoire, si cela s'avère nécéssaire.

La victime a des droits. Elle doit les exercer.

Il est important qu'elle se fasse épauler :

- par sa famille dont la réaction est importante

- par un psychologue qui pourra l'aider pour affronter la procédure pénale, puis pour se reconstruire

- par un avocat spécialisé, qui saura faire respecter ses droits tout au long de la procédure, et obtenir des dommages et intérêts.

Parler, c'est protéger les futures victimes
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