La location d'un appartement destiné à l'habitation principale est automatiquement soumise aux dispositions de la loi du 6 juillet 1989.

Le bailleur n'a alors, plus la libre disposition de son bien et ne pourra donner congé que dans des conditions restreintes (voir chapitre concerné).

Il peut arriver que le bailleur souhaite donner son bien en location, le temps de son absence ou expatriation par exemple, ou bien dans l'attente d'un évènement bien précis, sans pour autant s'engager dans un bail classique.

Le bail courte durée, prévu par l'article 11 de la loi de 1989, lui permettra de louer son bien temporairement, pour une durée de 1 à 3 ans, et de le récupérer à un terme bien défini.

Le terme du contrat, tout comme son motif, doivent donc être indiqués avec précision. En outre, les raisons de la reprise doivent être professionnelles ou familiales.

Il s'agit d'une forme dérogatoire de bail, qui doit donc être l'objet d'une grande attention dans sa rédaction, pour éviter des confusions lorsque le terme arrive, ou bien le refus du locataire de quitter les lieux.

La requalification d'un bail mal rédigé en contrat de bail classique, pourrait sanctionner un contrat mal rédigé, si l'affaire était portée en justice.

Enfin, le bail doit faire l'objet d'un congé, ou confirmation du terme, par LRAR ou acte d'huissier de justice.