L'abandon de famille est un terme fort pour évoquer la situation d'une personne qui n'honore pas convenablement la pension alimentaire mise à sa charge par une décision de justice.

C'est surtout un délit pénal, réprimé par une peine maximale de 2 ans de prison et 15 000 euros d'amende.

Le tribunal correctionnel compétent peut en être saisi par le Procureur de la République ou par la victime.

Il convient donc d'être vigilent quant à la fixation de la contribution alimentaire, car elle doit être viable dans le temps, à défaut de quoi le débiteur pourra se voir reprocher un délit, en cas d'inexécution.

Par ailleurs, le débiteur de la pension , qui connaît de nouvelles difficultés l'empêchant de payer intégralement la contribution alimentaire, ne doit pas hésiter à faire réviser le montant de l'obligation par un juge.

Les juridictions pénales connaissent régulièrement de ce contentieux, et la pratique montre diverses situations: cela va du véritable abandon de famille dans lequel le mot n'est pas trop fort, à l'arme de petites vengences entre époux ou ex conjoints.


Voir l'article paru dans le figaro.fr:

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2008/10/11/01016-20081011ARTFIG00202-pensions-alimentaires-quand-les-peres-repugnent-a-payer-.php