Les hémophiles ont été gravement touchés par le scandale du sang contaminé.

Depuis le 1er janvier 2010, l’indemnisation des victimes de contamination par le virus de l’hépatite C (VHC), lorsque cette contamination résulte d’une transfusion de produits sanguins ou d’une injection de médicaments dérivés du sang, est prise en charge par l’ONIAM, au titre de la solidarité nationale.

Les dossiers sont tous anciens, car les contaminations sont en général antérieures aux années 1990.

Pour autant, un certain nombre d'hémophiles n'ont pas fait valoir leurs droits en indemnisation. D'autres, déjà indemnisés, sont en droit de solliciter une nouvelle indemnisation en cas d'aggravation de leur état de santé ou en cas de répercussions professionnelles survenues postérieurement à leur première indemnisation.

Les offres de l'ONIAM sont très basses et les victimes DOIVENT se faire assister par des professionnels de la matière (avocats spécialisés et le cas échéant, médecin conseil).

Votre Avocat vous dira quelles sont les possibilités d’indemnisation raisonnables de votre dossier, et demandera bien souvent une expertise médicale afin que vous soyez examiné.

Les victimes ne doivent jamais se rendre seules à l’expertise médicale mais y être assistées par un avocat ou un médecin conseil indépendant, dont l’objectif sera de défendre vos seuls intérêts et non ceux de l’Etat ou d’une compagnie d’assurances.

Le Cabinet FONTAINE-BERIOT AVOCATS a obtenu une indemnisation de 287 000 euros, selon jugement du Tribunal administratif de Nîmes du 26 novembre 2018, pour une personne hémophile ayant contracté le virus de l'hépatite C par voie de transfusions sanguines effectuées entre 1973 et 1986.