Le licenciement pour motif personnel est le licenciement qui est inhérent à la personne du salarié, par opposition au licenciement économique.

Il peut être fondé sur une faute commise par le salarié (vol, comportement injurieux, détournement des fichiers clients, non respect des consignes de sécurité dans un secteur à risque, retards répétés, inconduite sur le lieu de travail notamment harcèlement sexuel …), cette liste n’étant bien entendu pas exhaustive.

Le licenciement pour motif personnel peut également intervenir en l’absence de toute faute du salarié.

Les causes sont diverses : il peut s’agir d’une mésentente grave entre un salarié et son employeur qui nuit à la bonne marche de l’entreprise.

Il peut s’agir également d’une insuffisance de résultat ou d’une insuffisance professionnelle …...

Là encore, il n’y a pas de liste légale et limitative fournie par le Code du travail.

Dans tous les cas de licenciement, il est essentiel que celui-ci repose sur une cause réelle et sérieuse qui sera contrôlée par les conseillers prud’homaux, le cas échéant.

Ces derniers, saisis d’une contestation du licenciement par le salarié, rechercheront si le licenciement est fondé et ne repose pas soit sur une discrimination, soit sur un motif d’opportunité pour l’employeur.

Le salarié doit connaître les motifs de son licenciement et une procédure impérative devra être suivie par l’employeur qui convoquera dans un premier temps le salarié à un entretien préalable au cours duquel ce dernier, assisté s’il le souhaite, pourra s’expliquer avant toute décision.

Après l’entretien préalable, le licenciement sera notifié au salarié par lettre recommandée avec AR.

Si vous estimez que votre licenciement est abusif, c’est à dire qu’il ne repose pas sur une cause réelle et sérieuse, vous pouvez le contester en saisissant le Conseil des Prud’hommes territorialement compétent.

Quoi que la représentation par un Avocat ne soit pas obligatoire devant cette juridiction, on ne saurait trop conseiller au salarié de prendre attache avec un Avocat qui saura le conseiller et le défendre, le cas échéant, devant le Conseil des Prud’hommes et éventuellement la Cour d’Appel.

Plus le salarié prend conseil en amont, plus la défense peut être efficace et dans un certain nombre de cas, il est opportun de se faire conseiller avant même que le licenciement soit effectif.